woensdag 29 april 2015

V-learning : la tendance d'apprentissage de 2015 ?

La vidéo occupe une place de choix depuis un certain temps dans les cours online mais avec l’arrivée et l’avancée des MOCC’s (Massive Open Online Courses), elle devient également de plus en plus utilisée dans l’e-learning.

Une enquête a montré que 80% de l’apprentissage est fait de manière visuelle et que la combinaison de l’audio et de la vidéo est un moyen d’apprentissage efficace.

Ceci a pour effet que la vidéo est de plus en plus utilisée mais pas uniquement dans l’e)-learning mais également pendant les sessions classicales et les trajets d’apprentissages mixtes. Mais la vidéo a plusieurs visages, comme par exemple l’enregistrement du témoignage ou de l’avis d’un expert, une capture d’écran d’actions consécutives d’un software, la démonstration du maniement compliqué ou délicat d’un patient en milieu hospitalier, un enregistrement amateur qui montre comment apprendre à faire du ski nautique sur YouTube.

La vidéo n’est certes pas une solution totale mais elle offre des avantages indéniables dans certains secteurs comme la santé, la sécurité, les formations techniques, les démonstrations, les tutoriels,…

La vidéo attire l’attention (il est d’ailleurs prouvé que l’usage de vidéos augmente considérablement le taux de rétention) et facilite de surcroît la description de sujets souvent techniques (au sens large du terme).

Mais la vidéo a aussi ses limites et ses désavantages. Elle demande en effet une capacité de stockage plus importante que le texte ; la bande passante doit également être suffisamment large si un usage intensif de la vidéo est effectué. De plus, tagger une vidéo n’est pas aussi simple et l’opération est le plus souvent manuelle. Et faites attention que dans ce cas-ci, le droit à l’image peut intervenir juridiquement.

Comme je l’ai dit plus haut, le taux de rétention de l’apprenant augmente avec la vidéo, mais cet avantage est souvent réduit à néant, tout comme l’apprentissage visuel, par le fait qu’il s’agit le plus souvent de vidéos en anglais qui sont ensuite sous-titrées dans les langues utilisées au sein de l’entreprise. L’apprenant se concentre alors plus sur le texte écrit que sur le visuel. Pourquoi alors investir dans la vidéo ?

Un autre manquement de la vidéo qui me saute aux yeux est l’absence totale d’interactivité. Pourtant ce média statique est la clé du succès de n’importe quelle approche pédagogique, qu’elle soit classicale ou online.

L’utilisation de la vidéo doit certainement être encouragé mais cela doit être fait de manière mûrement réfléchie : durée limitée, utiliser la langue de l’apprenant, intégrer suffisamment d’interactivité, avec un certain sens de la réalité,…

Wordt V-learning dé leertrend van 2015?

Video heeft al geruime tijd een stek veroverd in online cursussen, maar door de opkomst en de opmars van MOOC’s (Massive Open Online Courses) is het gebruik ervan in e-learning cursussen ook aanzienlijk toegenomen.

Uit onderzoek is gebleken dat meer an 80% van het leren visueel gebeurt en dat de combinatie van video en audio doeltreffende leermiddelen zijn.

Dit alles maakt dus dat video steeds meer gebruikt wordt en bovendien niet enkel in e-learning maar ook tijdens klassikale opleidingen en in blended leertrajecten. Maar video heeft natuurlijk ook veel gezichten, zoals bv. de opname van een getuigenis of uiteenzetting van een deskundige, een schermopname van achtereenvolgende handelingen in een software pakket, een demonstratie van een ingewikkelde of delicate behandeling van een patiënt in een ziekenhuis, de amateur opname om te leren waterskiën op YouTube.

Bovendien is video ook geen allesomvattende oplossing, maar het kan wel onweerlegbare voordelen bieden in bepaalde sectoren (gezondheid, veiligheid, technische trainingen, demonstraties, tutorials…).

Video trekt de aandacht (het is bewezen dat het gebruik van video’s de retentiegraad aanzienlijk verhoogt) en bovendien vergemakkelijkt een video de beschrijving van bepaalde – vaak technische (in de breedste zin van het woord) – onderwerpen.

Maar er zijn ook beperkingen en nadelen. Video’s vereisen vooreerst een grotere opslagcapaciteit dan tekst, daarnaast moet de bandbreedte voldoende groot zijn als er veel video gebruikt wordt. Bovendien is tagging van video ook niet altijd eenvoudig en moet het vaak manueel gebeuren. En let erop dat zelfs het portretrecht zich hier juridisch kan doen gelden.

Zoals reeds gezegd, verhoogt een video de retentiegraad van de leerder, maar vaak wordt dit voordeel, alsook het visueel leren, de kop ingedrukt doordat er een – meestal – Engelstalige video wordt gebruikt, die vervolgens in de andere talen die gangbaar zijn in het bedrijf, wordt ondertiteld. Daardoor focust de anderstalige leerder zijn aandacht niet meer volledig op het visuele maar grotendeels op de geschreven tekst. Waarom dan nog investeren in een video? Een tweede tekortkoming die me vaak opvalt bij het gebruik van video, is de totale afwezigheid van interactiviteit. Nochtans is dit nog steeds de sleutel van het succes van om het even welke pedagogische aanpak, of het nu klassikaal is of het om online cursussen gaat. Video is echter een statisch medium.

Het gebruik van video kan zeker aangemoedigd worden, maar enkel door het op een doordachte wijze te doen: van beperkte duur, in de taal van de leerder, met voloende interactiviteit, met realiteitszin…

Comment motiver mes apprenants à l’e-learning?

Lors de mes missions de consultance qui consistent à intégrer l’e-learning dans la politique de formation des entreprises, c’est le type de question à laquelle je suis le plus souvent confronté. Ma première (et sincère) réponse : “c’est de toute façon impossible!” firent froncer les sourcils de beaucoup de responsables de formation et de talent managers. Je m'attendais justement à une telle réaction, car ils me considèrent comme un deus ex machina qui vient remettre leur politique d'e-learning déraillé en quelques jours à nouveau sur les rails de TGV. C’est une tâche ingrate vous entends-je dire. Au contraire! Il s’agit pour moi d’un formidable challenge car Il n’existe pas de solution Passe-partout. Chaque situation est propre à l’entreprise et comporte ses propres spécificités.

Mon premier argument pour motiver ma réponse est cependant toujours le même : Il faut faire la distinction entre le concept « apprendre » d’une part et celui de « former, éduquer, coacher,… » d’autre part. Il y a un monde de différences entre les deux concepts mais une fois qu’elles ont été identifiées, il est beaucoup plus facile de chercher des moyens de répondre aux questions posées.

La décision d’apprendre ne tient qu’à l’apprenant lui-même. Apprendre est un comportement. Un employé qui à un moment donné ou un autre se trouve manquer de connaissance ou de compétence va décider de lui-même d’apprendre. Ceci se peut au travers d’e-learnings si cela a été prévu mais dans le cadre du principe 70-20-10, cela peut également se faire avec des collègues ou à l’aide d’un essai-erreur. Il s’agit donc d’une auto-motivation de l’apprenant – et ceci de plus en plus – pour apprendre en flux tendus. Ce comportement se manifestera encore plus dans le futur, c’est-à-dire au moment où la génération Z fera son entrée dans le monde de l’entreprise. Je vois de plus en plus de sociétés qui en sont conscientes et je reçois par conséquent la demande d’élaborer le Masterplan de la future politique de formation.

Ce comportement d’apprentissage, qui repose donc entre les mains de l’apprenant, est souvent en contradiction avec l’approche et la politique de formation d’une entreprise. On entend encore trop souvent : «  nous allons décider ce dont les employés ont besoin comme parcours de formation ». C’est une idée fausse qui peut avoir de lourdes conséquences, comme mettre l’e-learning encore en plus mauvaise posture au sein de l’entreprise.


N’oubliez pas: le plus mauvais e-learning est celui qui a un caractère obligatoire et imposé. Et retenez toujours ces paroles d’Albert Einstein qui faisait déjà la différence entre “apprendre” et « enseigner » : “I never teach my pupils, I only attempt to provide the conditions in which they can learn”.